Mon vernis Borghese et moi – anecdote
septembre 30, 2009 par I.D.
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Quand on dit qu’on passe presque un après-midi complet avec un nouveau vernis à ongles, c’est soit qu’on est fétichiste de vernis à ongles ou soit qu’on a une anectote à raconter à son sujet. Je suis dans la seconde catégorie (et peu-être un peu dans la première… ;-) ). Voici donc mon histoire qui s’est finalement étalée sur trois jours, qui montre comment le destin d’un vernis à ongles Borghese, intallé bien confortablement, tranquille, sur une tablette de pharmacie, n’aurait absolument pas dû croiser le mien.
J’étais à la recherche d’un nouveau vernis foncé, dans les allures de Rouge noir de Chanel, pour remplacer ce dernier qui était en train de tout sécher parce que le flacon était presque vide (hé oui, ça m’arrive parfois de terminer des produits cosmétiques! C’est rare, mais ça arrive ;-) ).
En magasinant, je parle à une cosméticienne dans une parmacie, qui me recommande avec force et enthousiasme, la marque de vernis à ongles Borghese. « Et pourquoi ce vernis est-il si extraodinaire pour mériter autant d’entrain », lui ai-je demandé. Elle m’a répondu que c’est le vernis à la meilleure tenue qu’elle avait essayé de sa vie! Avec un argument de poids comme celui-là, et mon addiction aux vernis à ongles, il était bien évident que la vente était dans la poche! J’ai donc acheté une couleur qui était un peu plus bleutée que le rouge noir, mais tout de même très jolie et chic, à un prix d’environ une dizaine de dollars canadiens (autour de 7€).
Arrivée à la maison, j’étais vraiment excitée d’essayer cette marque que je ne connaissais pas. Je prépare donc mes ongles comme à l’habitude, puis j’applique une première couche. Déjà, mon niveau d’excitation niveau 7 sur 10 (hé ben, c’est juste du vernis quand même!), est descendu à 3, lorsque j’ai remarqué que primo, le pinceau était vraiment raide et large et donc pas du tout précis et que deuxio, la couleur était vraiment trop translucide. Pourtant, j’avais bien mélangé le produit, en le soucouant bien pour entendre la petite bille de métal faire une crise de panique dans le flacon, alors la raison n’était pas là. Je me suis alors dit que ça irait mieux à la seconde couche.
J’attends donc quelques heures, la meilleure façon pour obtenir un beau résultat (plus les couches sont sèches entre-elles, plus le vernis tiendra longtemps et sèchera rapidement aux couches subséquentes), puis je retourne à mon poste pour appliquer la seconde couche. Après quelques ongles, déception totale : le pinceau est tellement raide et la couche de base tellement translucide (et à l’évidence toujours pas sèche), que certaines parties de la première couche se déplacent à l’application de la seconde couche. Le résultat donne un ongle inégal, avec des endroits translucides et des endroits opaques. Les parties opaques sont là parce que la première couche est demeurée intacte, et les autres parce qu’elle a migré. Je me dis alors qu’il me faudra malheureusement une troisième couche, car il n’est pas question de recommencer!
Et pour m’assurer que la troisième couche fonctionne, j’attends carrément le lendemain matin. Alors le lendemain, je me lève et regarde mes ongles : imaginez-vous que ce %?&$! de vernis a plissé durant mon sommeil, car toujours pas sec. Alors je m’arme de patience, et je m’attèle pour une troisième couche, me disant qu’il n’est toujours pas possible d’avoir des problèmes de marques translucides. Hé bien il semble que tout est possible dans la vie. Le merveilleux pinceau super raide, et les deux premières couches n’ayant pas adhéré, la troisième couche a trouvé le moyen de déloger les deux premières à certains endroits. Heureusement, ça se voyait moins, alors j’ai décidé que je ferais ma semaine comme ça, car j’espérais au moins bénéficier de l’avantage de la tenue!
Alors la journée se déroule normalement (ou presque) jusqu’à ce que dans la soirée, je me rende compte que j’avais légèrement accroché un de mes ongles, ce qui a laissé une petite marque. Pas grave que je me dis, je vais réappliquer un peu de vernis juste à cet endroit. Je prend donc ma trousse à manucure, et aucune idée pourquoi, cette dernière n’était pas bien fermée. Ce qui a fait que ma belle bouteille de vernis bien foncé Borghese a décidé de commettre l’irréparable : un suicide! Elle a commencé sa chute de ma trousse, que je tenais comme par hasard très haut, puisque je la prenais de mes armoires, jusqu’à mon carrelage beige en céramique de la salle de bains. Et comme elle était en vitre, elle a bien évidemment éclaté en mille morceaux, en déversant son contenu entier sur la baignoire, la cuvette de toilettes, le lavabo, une bonne partie du sol (et prenant bien soin de s’écouler entre les craques blanches des dalles de céramique) et pour finir, sur mes pantalons.
Ma première réaction fut de hurler, comme si le feu étais pris chez moi, mais j’ai ensuite réalisé que j’étais seule à la maison. Première idée : trouver du dissolvant à vernis à ongles. Pour le faire exprès, il me restait un malheureux fond de bouteille. Par la suite, trouver des gants de vaisselle, pour ne pas abimer mes ongles : le dissolvant aurait tôt fait de gâcher deux jours de dure labeur. J’en trouve finalement un seul, toujours comme c’était mon jour de chance. Il faudra donc faire plus attention, pour ne pas abîmer la main libre.
Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de nettoyer du vernis à ongles, mais ça ne s’enlève pas comme un peu de lait renversé. Les essuies-tout ne l’absorbent pas : on ne fait que l’étendre et le dissoudre, et on recommence, et on recommence, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus, ce qui aurait fini par fonctionner, sauf que ça prend des tonnes de dissolvant et que j’ai fini par en manquer. À un moment donné, mon plancher de salle de bain était tout mauve! C’est une vision assez décourageante. Alors j’ai dû laisser le tout en plan, prendre ma voiture, aller à la pharmacie me racheter d’autres bouteilles de dissolvant (j’en ai pris 3 pour être certaine, et avec acétone en prime, parce que c’est beaucoup plus efficace). De retour, je poursuis mon travail, pour me rendre compte que j’étouffais carrément, à quatre pattes par terre dans une minuscule pièce qu’est ma salle de bains, la fenêtre fermée, le nez collé sur ce super cocktail de produits chimiques dégageant un parfum qui m’a presque droguée. Il m’aurait fallu un masque. Je me suis contentée d’ouvrir la fenêtre et de tousser quelques bon coups. Super pour une asthmatique!
Alors après avoir sorti le sac poubelle avec les restant de ce beau ménage, accompagné par feu ma paire de pantalons, qu’aucun nettoyeur n’aurait réussit à sauver, j’ai repensé à mes ongles. Alors là, bonne nouvelle. Félicitations ma grande : mes ongles était restés parfaits. Au moins une bonne nouvelle!
Mes conclusions de cette mésaventures ont été que peut-être le vernis que j’avais acheté était trop vieux. Un vernis à ongles ayant trop vieilli, peut parfois faire cela, c’est-à-dire, ne jamais vraiment sécher. Mais ça n’enlevait pas le problème du pinceau raide. Pour le fait que le vernis avait trop honte de sa piètre performance pour me faire face et qu’il ait choisi le suicide à la place, ça n’a pas influencé ma réflection sur sa qualité. Mais finalement, pour mettre un baume sur ma contrariété, la vendeuse avait raison : ce vernis, une fois séché, c’est-à-dire le surlendemain : a tenu il me semble une éternité. Quelque chose comme une dizaine de jours. Au moins une qualité!
Mais au bout du compte, même si mon idée de vernis trop vieux était bonne, je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas vraiment le goût d’en acheter un autre pour voir si j’avais raison… Bizarre hein?
Merci pour avoir raconté ton histoire
Je te comprends que de ne pas vouloir en racheter LOL
Il me semble qu’avant cette marque ne se vendait que dans les grands magasins?
Ce n’était pas une marque de luxe?
Donc ma surprise D’avoir vu ces vernis à la pharmacie…
Id, j’imagine la situation comme si j’avais un film devant moi ! Alors, la quantité du dissolvant, j’imagine déjà même pour une non asthmatique, pour avoir connu une mésaventure avec un vernis à ongles laqué dans la salle de bain : tout de même moins navrante que la tienne car moi y a qu’un seul jean qui a morflé et qu’une partie de meuble blanc ; pour le meuble, tout est parti nickel avec une grosse quantité… mais pour le jean, rien à faire, le dissolvant avait bien éclairci la tâche mais pas totalement.
Et rien que ça, même avec le fenestron ouvert, cette quantité dissolvant utilisée ne serait-ce que pour le meuble, ça me filait la nausée, m’échauffait la tête et me faisait quasiment suffoquer… alors toi, vu tout ce que tu as dû utiliser comme dissolvant, je n’ose même pas imaginer !
D’ailleurs, je comprends que les carrossiers mettent un masque lorsqu’ils manipulent l’acétone pure pour la peinture.
Et donc, un vernis avec une tenue coriace c’est bien… à condition de ne pas avoir les mains « palmées », sinon faut tout « bâcher » comme si on s’apprêtait à repeindre une pièce ;o)
Et ça se trouve justement que je suis le type « mains palmées »… sauf quand je fais un maquillage bien sur… ;o) lol
Bienvenue au club ID lol Moi, c’est pareil, dans le Sud, on me surnomme souvent « mains palmées » ou on me sort « oh, tu as des pieds à la place des mains ou quoi ? »
Bien entendu, j’ai les mains palmées sur pas mal de choses, mais sur mon ordi, je ne les ai pas, heureusement ! Que ce soient sur les applications logicielles ou quand j’ouvre mon unité centrale pour changer une pièce ;o)
Par contre, dans une salle de bains, je suis une vraie « mains palmées » lol C’est l’endroit où beaucoup de choses m’échappent des mains, y a des fois, je m’insulte toute seule lol entre ce que je fais tomber de ma trousse de maquillage, et ce qui m’échappe du placard à pharmacie (heureusement que certains atterrissent dans le lavabo, donc chute moins haute et ça évite la casse souvent).
Cette mésaventure m’a fait bien rire au final mais j’aurais vraiment paniqué au moment ou elle arrive! Ouf!
Effectivement, selon les symptômes que tu décris, il s’agit d’un vernis trop vieux. C’est l’inconvénient des marques de vernis qui se vendent peu en magasin. J’ai toujours pensé que les vernis devraient avoir une date de fin et cette aventure me conforte dans mon idée.
Par contre, j’aimerais dire qu’il ne faut jamais « secouer » un vernis sans quoi un jour ou l’autre vous aurez un problème de bulles. Je préconise plutôt la roulade, c’est à dire que l’on roule la bouteille dans les mains ou alors sur un tapis de table. Cela permet de réchauffer le vernis et de laisser les billes faire le travail de brassage du produit.
De même, on ne devrait jamais laisser un ou des vernis à ongles dans un sac de transport avec d’autres cosmétiques. Ils devraient trôner à la maison dans un coffret rigide.
Je suis une « vernis » addict et je suis toujours surprise quand je lis que quelqu’un peut se faire une manucure pour une semaine entière. Comme j’aimerais être aussi raisonnable!
Nos mains palmées doivent venir de nos ancêtres les amphibiens…. ;o)
LOL, merci Sylvie pour votre commentaire et vos astuces. Je vais m’empresser d’utiliser votre technique pour mélanger le vernis. C’est vrai qu’il m’est déjà arrivé d’avoir des bulles, en particulier dans le top coat transparent.
Chez moi, je sais qu’on est « mains palmées » de mère en filles lol Mes frères n’ont pas ce souci, mais du côté filles, au secours !! Mes 2 soeurs sont comme moi ; et ma mère a battu les records ! Plus elle est pressée, et plus y a de dégâts, et après elle s’énerve toute seule.
Donc, j’ai pas besoin d’aller chercher loin, aucune fille de la famille n’y échappe ;o)
Il m’est arrivé la même chose! A la différence prêt que moi j’avais un merveilleux papa qui est accourru pour nettoyer mes bêtises avec le contenu d’une bouteille d’acétone pure! (plus efficace tu meurs^^)
LOL, effectivement l’acétone est la plus efficace dans un cas comme celui-là! Mais il faut bien aérer après, car les vapeurs sont toxiques à long terme.